Certaines professions offrent des salaires élevés, mais elles restent souvent désertées par les candidats. Bien que leurs rémunérations soient compétitives par rapport à des secteurs prisés, les conditions de travail difficiles, l’isolement ou les risques associés découragent de nombreuses personnes. Ces métiers, bien que peu convoités, sont essentiels à notre société, remplissant des fonctions clés dans des domaines variés comme la santé, l’agriculture, la justice ou les services publics. Cet article explore le top 10 des métiers bien rémunérés mais peu pratiqués en France, ainsi que les raisons qui expliquent leur manque de candidats malgré des avantages financiers indéniables.
Sommaire :
Ouvrier sur plateforme pétrolière
Travailler sur une plateforme pétrolière signifie souvent des conditions de travail difficiles et de l’isolement. Les ouvriers y effectuent des journées longues dans des environnements extrêmes. En échange, les salaires sont élevés, variant entre 4 000 et 5 000 euros net par mois, avec nourriture et logement pris en charge par l’entreprise.
Cela permet à un ouvrier d’économiser près de 35 000 € par an, les dépenses sur place étant presque nulles.
Ce métier représente donc une option financière attractive, malgré les sacrifices personnels et l’éloignement familial que cela implique. Les ouvriers doivent également faire face à des conditions climatiques parfois extrêmes.

VOIR AUSSI : Démission pour création d’entreprise : tout ce qu’il faut savoir
Huissier de justice
Les huissiers de justice affrontent de nombreux défis, notamment de longues études et une mauvaise image publique. Avec un salaire moyen de 7 500 euros net par mois, cette profession est parmi les plus rentables. Même avec un train de vie confortable, un huissier peut économiser environ 50 000 € par an, rendant cette carrière financièrement attrayante pour ceux qui acceptent de relever ses défis.
Le statut d’huissier apporte aussi un certain prestige et une reconnaissance sociale qui peuvent compenser les difficultés rencontrées dans l’exercice de ce métier.
Cela attire parfois des candidats motivés par la sécurité financière.
Dératiseur
Le dératiseur a pour mission de contrôler les populations de nuisibles, un métier qui peut sembler peu engageant. Cependant, il s’agit de l’un des métiers les mieux rémunérés de cette liste, avec un salaire moyen de 3 900 euros brut par mois. Avec un revenu net dépassant 3 000 € mensuels, un dératiseur peut ainsi économiser environ 20 000 € par an.
Ce métier convient particulièrement aux personnes qui n’ont pas peur des rongeurs et qui recherchent une stabilité financière grâce à un emploi souvent dénigré, mais essentiel pour la santé publique. Les dératiseurs jouent un rôle clé dans la prévention des maladies.
Médecin légiste
Ce métier exige de longues études de médecine et une spécialisation en médecine légale. Les médecins légistes jouent un rôle essentiel dans les enquêtes criminelles, mêlant expertise scientifique et judiciaire. Ils commencent avec un salaire de 3 200 euros brut par mois, qui peut dépasser 10 000 euros brut en fin de carrière.
Un légiste expérimenté et établi peut économiser plus de 50 000 € par an, surtout en fin de carrière, ce qui en fait une option de carrière très attractive tant sur le plan financier que professionnel.
Leur travail est crucial pour la justice et la résolution des affaires criminelles.
Démineur
Le métier de démineur est souvent perçu comme à risque, mais l’utilisation de robots réduit considérablement les dangers. Les salaires varient selon le grade et l’expérience, mais restent attractifs, surtout dans le secteur public. Selon le grade, un démineur peut épargner entre 15 000 € et 20 000 € par an.
Malgré des horaires irréguliers, ce métier offre une sécurité financière intéressante pour ceux prêts à assumer des responsabilités majeures, tout en jouant un rôle crucial dans la sécurité publique. Les démineurs contribuent à la protection des civils dans des zones potentiellement dangereuses.
VOIR AUSSI : 8 outils d’IA pour améliorer votre recherche d’emploi
Éboueur
Les éboueurs sont essentiels pour maintenir la propreté urbaine. Leur travail est souvent sous-évalué, même si leur salaire est attractif, tournant autour de 1 800 euros brut par mois, pouvant atteindre 3 000 euros brut pour les chauffeurs de benne. Avec un salaire net d’environ 1 400 €, un éboueur peut économiser près de 10 000 € par an en vivant modestement. Cela en fait une option intéressante, surtout pour ceux qui n’ont pas de diplôme, montrant que la dignité du travail peut rimer avec une rémunération correcte. Leur rôle est crucial pour la santé publique et l’environnement.
Agent funéraire
L’agent funéraire, aussi appelé « croque-mort », aide les familles en deuil tout en s’occupant du transport et de la préparation des défunts. Le salaire moyen est de 2 000 euros brut par mois, mais la charge émotionnelle que ce métier implique peut dissuader certains candidats.
En économisant un tiers de ses revenus, un agent funéraire pourrait mettre de côté entre 8 000 € et 10 000 € par an.
Bien que difficile, ce métier peut offrir une certaine stabilité financière et une opportunité d’accompagner les familles en période difficile. Cela nécessite une grande empathie et un sens du service.
Marins-pêcheurs
Les marins-pêcheurs opèrent en mer pour capturer des ressources halieutiques, jouant un rôle crucial dans l’industrie alimentaire. Leur rémunération peut varier considérablement : un marin-pêcheur expérimenté peut gagner entre 2 500 et 5 000 euros par mois, en fonction des prises et de la saison.
Cependant, cette profession attire de moins en moins de candidats, malgré un besoin croissant de main-d’œuvre. Les raisons incluent des conditions de travail extrêmement éprouvantes : les marins passent souvent jusqu’à 20 heures par jour en mer, affrontant des conditions météorologiques difficiles et des risques pour leur sécurité. L’éloignement prolongé de la famille et l’incertitude économique, liée aux quotas de pêche et à la raréfaction des ressources, pèsent également sur l’attractivité de ce métier.
En 2023, on estime qu’il y a eu une baisse de 30 % des nouvelles recrues dans le secteur, soulignant l’urgence de revitaliser cette profession essentielle.

VOIR AUSSI : Combien de fois peut-on renouveler un CDD ?
Inséminateur
Peu connu, le métier d’inséminateur consiste à gérer la reproduction des animaux d’élevage. Le salaire débute à 1 700 euros brut par mois. Avec une gestion économe, un inséminateur pourrait économiser entre 5 000 € et 7 000 € par an.
Ce métier est crucial pour le secteur agricole, jouant un rôle majeur dans la production alimentaire. Il peut offrir une certaine sécurité financière tout en contribuant à un domaine vital pour la société. Les inséminateurs doivent posséder des compétences techniques et une bonne connaissance des animaux pour réussir.
Testeur de médicaments
Participer à des essais cliniques peut rapporter entre 3 000 et 4 000 euros brut pour un mois de test. Cependant, les participants sont souvent limités à trois tests par an à cause des risques potentiels. Avec trois tests, un participant pourrait gagner environ 9 000 € brut par an.
Cela en fait un revenu complémentaire intéressant pour ceux cherchant à arrondir leurs fins de mois.
Ces métiers, bien que temporaire, représentent une opportunité de gagner de l’argent tout en contribuant à la recherche médicale. Les testeurs doivent être conscients des implications de leur participation.
Ces métiers, souvent associés à des conditions de travail difficiles, montrent qu’il existe des opportunités financières intéressantes pour ceux prêts à prendre des risques ou à travailler dans des environnements peu conventionnels. Chacun de ces métiers mérite d’être considéré pour sa contribution à la société et pour les avantages financiers qu’il peut offrir.






