Vous vous êtes peut-être déjà demandé quelle était la différence entre le conditionnement, l’emballage et le packaging. Ces termes sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais ils ont des significations distinctes dans le monde de la distribution et du commerce. Voyons en détail ce que chacun de ces mots signifie et comment ils s’articulent entre eux. Allez, on y va !
Sommaire :
1. Qu’est-ce que le conditionnement ?
Le conditionnement désigne le processus par lequel un produit est préparé pour sa vente au détail. Il inclut toutes les opérations nécessaires pour mettre un produit en état d’être vendu. Ce terme couvre donc diverses étapes telles que le remplissage, le scellage, l’étiquetage et bien plus encore.
« Le commerce de détail consiste à vendre des marchandises dans l’état où elles sont achetées (ou après transformations mineures) généralement à une clientèle de particuliers, quelles que soient les quantités vendues », rappelle l’INSEE.
Prenons l’exemple de la mise en bouteille d’une boisson gazeuse. Le processus de conditionnement comprend : la fabrication et le nettoyage des bouteilles, le remplissage des bouteilles avec la boisson, le scellage hermétique de chaque contenant et l’étiquetage des bouteilles avec des informations sur le produit.
Toutes ces étapes garantissent que le produit est prêt pour le transport, le stockage et finalement la vente au détail.
2. Qu’est-ce que l’emballage, alors ?
Le terme emballage fait référence aux matériaux utilisés pour protéger et contenir un produit pendant son stockage, sa manutention et son transport. L’emballage a pour principal objectif de préserver l’intégrité du produit afin qu’il atteigne le consommateur final sans être endommagé.
On distingue généralement plusieurs types d’emballage :
- Le contenant primaire. C’est l’enveloppe directe qui protège le produit, comme une canette pour une boisson ou un blister pour un médicament.
- Le contenant secondaire. Il regroupe plusieurs unités de contenant primaire. Par exemple, une boîte contenant six canettes de soda.
- Et le contenant tertiaire. Cet emballage est utilisé pour le transport de grands volumes, comme une palette enveloppée de film plastique.
Par exemple, l’utilisation d’une caisse carton américaine peut être une partie essentielle du processus de conditionnement, garantissant une protection optimale pendant le transport. Une boite en carton peut notamment être un contenant secondaire servant à transporter plusieurs contenants primaires.
L’objectif est multiple : garantir la protection du produit, faciliter sa manutention et optimiser le stockage.
3. Le packaging : l’art de séduire le consommateur
Quant au packaging, ce terme renvoie à l’aspect esthétique et marketing de l’assemblage complet qui entoure un produit. C’est le design, la couleur et le graphisme qui attirent l’œil du consommateur en magasin. Un bon packaging doit capter l’attention tout en offrant des informations claires sur le produit.
En plus d’être attractif, le packaging remplit plusieurs rôles cruciaux, comme : informer le consommateur grâce à des étiquettes détaillées, différencier le produit parmi une multitude d’autres sur les étagères, et renforcer l’image de marque et véhiculer les valeurs de l’entreprise.
Un bon packaging est donc beaucoup plus qu’un simple ajout esthétique ; il joue un rôle déterminant dans la décision d’achat du consommateur.
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4. Exemple avec un pack de canettes Coca
Tout le processus de fabrication de canettes, remplissage des canettes, étiquetage des emballages et transport : c’est le conditionnement.
Un pack de canette Coca est un emballage secondaire, plusieurs packs de canettes sur une palette destinée à un magasin, c’est un emballage tertiaire. Chaque canette de Coca dans le pack sont des emballages primaires.
Le logo Coca sur l’emballage secondaire (sur l’emballage carton contenant, imaginons, 6 canettes) et primaire (la canette), c’est du packaging. Le logo rouge du Coca est reconnaissable et fait pour vendre.
Bien qu’ils soient différents, ces trois concepts sont étroitement liés et souvent interdépendants. En effet, un produit bien conditionné aura moins de risques d’être endommagé durant le transport, tout comme un emballage efficace facilite grandement la manutention et le stockage. Enfin, un packaging attrayant peut transformer un simple article en un véritable coup de cœur pour le consommateur.
Le conditionnement garantit que le produit soit prêt à être expédié. L’emballage fournit une protection physique adéquate durant toute la chaîne logistique. Le packaging accroche le regard du consommateur et communique des informations essentielles.
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5. Autre cas pratique : La bouteille de vin
Pour mieux comprendre, prenons l’exemple d’une bouteille de vin. Dans ce cas, le conditionnement comprend la mise en bouteille, le bouchon, et peut-être même l’ajout de gaz inerte pour éviter l’oxydation.
Ensuite, l’emballage suit avec des caisses en carton spécialement conçues pour protéger les bouteilles pendant le transport et la manutention.
Enfin, le packaging finit par ajouter valeur et attrait au produit par une étiquette bien conçue, reflétant l’origine et la qualité du vin.
6. Comment choisir le bon type de conditionnement ?
Choisir le bon type de conditionnement dépend de plusieurs facteurs tels que la nature du produit, sa fragilité et la méthode de distribution. Pour des produits alimentaires, par exemple, il est crucial que le conditionnement assure une protection optimale contre les contaminants extérieurs.
Voici quelques facteurs à considérer lors du choix du conditionnement :
- La durée de conservation : Pour les produits périssables, le matériau de conditionnement doit empêcher l’entrée d’air et de lumière.
- Les conditions de transport : Certains produits nécessitent un conditionnement résistant aux chocs.
- Les réglementations locales : Assurez-vous que le matériel de conditionnement est conforme aux normes de sécurité et d’hygiène.
En prenant en compte tous ces éléments, on peut choisir un conditionnement adapté qui protège le produit tout en facilitant sa vente.
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7. Conseils pratiques pour améliorer votre packaging
Si vous cherchez à améliorer le packaging de vos produits, voici donc quelques conseils pratiques. Premièrement, nous vous recommandons de miser sur l’écologie. De nos jours, les consommateurs sont de plus en plus sensibles à l’impact environnemental des produits qu’ils achètent. Opter pour des matériaux recyclables ou biodégradables peut grandement améliorer l’image de votre marque.
Nous vous conseillons aussi d’opter pour la simplicité. Un packaging trop chargé peut détourner l’attention du consommateur. Privilégiez les designs épurés avec des couleurs harmonieuses et des informations lisibles. Ainsi, vous pourrez non seulement attirer l’œil, mais également transmettre rapidement les caractéristiques du produit.
Pensez aussi à la fonctionnalité. Un bon packaging doit avant tout protéger le produit. Qu’il s’agisse de verre fragile ou de liquide sensible, il doit offrir une protection du produit adéquate tout au long du parcours jusqu’au consommateur.
Et enfin, et non des moindres : l’esthétique. Mais la protection n’est pas tout. Il faut également que le packaging soit visuellement plaisant. Des couleurs vives, un design innovant et des écritures lisibles peuvent faire une grosse différence sur l’étagère du magasin.
Voilà ! Vous connaissez désormais la différence entre conditionnement, emballage et packaging. Pour vos ventes, un bon packaging et un bon conditionnement sont essentiels. Maintenant, vous avez les cartes en main !