Les prestations de services, qu’il s’agisse de services aux particuliers ou aux entreprises, sont devenues les activités dominantes dans les économies des pays dits développés. Elles fonctionnent selon un schéma économique particulier qui place le collaborateur au cœur des enjeux de l’activité : la qualité du service rendu est proportionnelle et dépend presque exclusivement des qualités du professionnel qui le prodigue. C’est pourquoi le principal enjeu, pour beaucoup d’entreprises de services, reste d’attirer et de fidéliser des collaborateurs qualifiés.
Sommaire :
Le secteur des services : source des trois quarts des emplois en France
Les activités de prestation de services sont assimilées au secteur tertiaire, l’un des trois grands secteurs économiques avec le primaire (activités agricoles et relatives aux matières premières) et secondaire (activités industrielles de fabrication et de construction). Le tertiaire a pris une immense importance dans l’ensemble de l’économie en quelques décennies seulement : le nombre d’emplois dans le secteur a presque doublé entre 1970 et aujourd’hui, jusqu’à représenter plus de 76% des emplois en France et environ 70% du PIB du pays, selon l’institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
Plus de 20 millions d’emplois, c’est autant de travailleurs qu’il faut réussir à recruter et à fidéliser pour les entreprises de services. Or, depuis plusieurs années déjà, et notamment depuis la crise sanitaire de la COVID-19, les perceptions du travail et de la place qu’il occupe dans la vie de chacun évoluent vers plus de flexibilité : selon les chiffres de BFM Business, le turnover aurait doublé en vingt ans. Pour cause, les nouvelles générations ne semblent pas inquiètes d’avoir à traverser des périodes d’instabilités, et paraissent même apprécier la multiplication des expériences de mobilité professionnelle.
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Les outils des entreprises pour optimiser la rétention des talents
Pour les entreprises de services, et tout particulièrement de services aux entreprises, il est bien plus avantageux de conserver ces collaborateurs plutôt que de sans cesse les renouveler : en B2B, l’ancienneté des collaborateurs est un critère déterminant pour la réussite des partenariats. Le défi consiste à proposer des avantages pour inciter les collaborateurs à rester. Malgré ce contexte social peu facilitateur, les entreprises de services disposent, au-delà du salaire, de plusieurs outils pour fidéliser leurs travailleurs :
- Proposer une gestion des compétences efficaces : pour beaucoup, la formation et les évolutions qu’elle permet (y compris dans l’entreprise) sont une condition sine qua none d’épanouissement professionnel ;
- Développer une culture d’entreprises attrayante et une ambiance agréable qui correspondent aux envies et besoins des salariés ;
- Proposer des avantages sociaux (Tickets restaurant, mutuelle, régime de retraite complémentaire, prise en charge des frais de transport, etc.) et avantages en nature (voiture de fonction par exemple) ;
- Rester à la pointe de l’innovation, tout spécialement en ce qui concerne la digitalisation et le numérique, pour continuer de séduire ses collaborateurs.
Vers une centralisation des enjeux autour des politiques RSE
Plusieurs de ces éléments concernent directement le bien-être et la qualité de vie au travail : il s’agit de l’une des dimensions de la notion de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Ce concept, dérivé de celui de développement durable, devient peu à peu le centre de l’actualité RH, comme le souligne l’association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH), mais cristallise aussi plus largement les enjeux du secteur des services B2B et B2C. En effet, la responsabilité environnementale (autre pilier de la RSE) des entreprises de services est souvent pointée du doigt, si bien que le gouvernement a eu recours à l’appareil législatif pour faire évoluer la situation : le décret tertiaire de 2019, dans le cadre de la loi Elan, leur impose des réductions de consommation d’énergie de l’ordre de 60% d’ici à 2050.
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Entreprises de services B2B et B2C : optimiser la gestion RH avec Adequancy
Création ou développement du pôle RH, restructuration des équipes, forte croissance ou simple prise de conscience, les entreprises de services B2B et B2C peuvent compter sur Adequancy, référence digitale du management de transition, pour les soutenir dans l’optimisation de leur gestion RH et de leur politique RSE. La plateforme permet de mettre en relation les dirigeants en demande d’accompagnement et les meilleurs directeurs des ressources humaines de transition, au service du développement des entreprises.
L’intervention des managers de transition dépêchés par Adequancy assure aux entreprises la meilleure gestion RH, même en temps de crise. Par exemple, une entreprise en forte croissance a récemment fait appel à Adequancy dans un contexte très particulier, marqué par un environnement de forte croissance et une opération de fusion-acquisition. Une directrice des ressources humaines de transition a ainsi été recrutée afin de structurer le département RH en mettant en place de nouveaux process et outils et de redéfinir toute la politique de développement RH de l’entreprise autour de plus de RSE. Après quelques mois d’intervention et l’achèvement de l’opération de fusion-acquisition, l’entreprise a pu repartir sur des bases saines tout en proposant un cadre de travail épanouissant à ses collaborateurs.